jeudi 1 avril 2010

Mon billet d'actualité

Récemment, dans l'actualité, un sujet m'a fait vivement réagir. Il s'agissait de cette proposition de notre ministre de l'Éducation, Michèle Courchesne, de modifier notre calendrier scolaire. Il était donc encore question d'accommodements raisonnables pour notre société québécoise. Toutefois, le sujet m'interpellait encore plus, puisqu'il touchait à la fois à ma profession d'enseignante et à ma fibre québécoise.

Voulant approfondir les motivations d'une telle proposition, je me suis rendue sur cyberpresse.ca afin de mieux me renseigner. L'article lu est celui de Guy Durand, publié dans La Voix de l'Est. Son chapeau en dit long sur son opinion que je partage tout à fait: « L'accueil de l'autre ne doit pas faire table rase de l'histoire, de la sociologie et de la culture du Québec». Notre calendrier scolaire relève de notre histoire, de notre culture en tant que peuple, de nos us et coutumes du Québec. Tous ces congés font partie de nos valeurs communes. N'est-on donc pas en droit d'attendre que tous les Québécois, qu'ils soient immigrants ou natifs d'ici, religieux ou athées, respectent cette modulation de la vie citoyenne? Qu'on ait même juste pensé à cette proposition me dérange. Je comprends alors pourquoi ce changement a été dénoncé par plusieurs organismes, dont la Fédération des commissions scolaires et des syndicats d'enseignants.

Pour moi, il s'agit bel et bien d'un accommodement déraisonnable!

2 commentaires:

  1. Tu n'es pas la seule à réagir. C'est difficile de croire madame Courchesne.

    Dans un reportage,Martine Biron nous dit:"La ministre avait alors nié que le changement visait à accommoder la communauté juive orthodoxe, affirmant que son seul objectif était de lutter contre le décrochage scolaire. Par la suite, elle avait fini par admettre que le changement aurait pour conséquence de régler le litige avec ces écoles, tout en soutenant que ce n'était pas le but recherché."

    Le reportage est ici,
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/03/23/003-ecoles-juives-lettres.shtml

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  2. Fort heureusement, la ministre s'est rétractée. Dès que j'ai entendu la nouvelle, j'étais bien certaine que cette proposition ne passerait jamais. Dans le cas contraire, la population se serait soulevée avec vigueur.

    Ce débat tient surtout de politique. Il faut alors se demander si nos représentants cherchent réellement à nous représenter et, dans ce cas, on peut aussi se poser la question à savoir s'ils mettent réellement les efforts à nous soutenir, à nous appuyer dans l'éducation de nos futurs citoyens.

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